L'automne. Québec 2013
Posté le Lundi 06 Novembre 2017

 

Place aux couleurs de l'automne québécois...une réalité mythique

 

© sandradaveau.com

 

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Montréal

 

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Même dans les marchés les plus sympas, ici tous les fruits ont le même calibre. Les OGM sont répandus comme sur tout le continent américain et il très dur de trouver des fruits et légumes bio comme sur la côte ouest du côté de Vancouver. Ici l'agro alimentaire industrialisé est totalement normalisé. Comme en Inde, être végétarien c'est manger des pesticides. Seuls quelques magasins et restaurants spécialisés dérogent à cet empire.

 

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Montréal, cité bilingue, avec ici le quartier anglophone Mile End presque au pied du Mont Royal.

 

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Lotbinière au bord de la rivière Saint-Laurent et le Domaine Joly-De-Lotbinière

 

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La plus vieille ville du continent: Québec, avec son pont Gustave Eiffel

 

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Sur la route de Tadussac depuis Joncquière

 

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Tadoussac

 

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Je regrette du fond du coeur d'avoir fait parti de ces touristes qui foncent en zodiac sur les baleines. Je n'avais pas pris la mesure de ce acte et personne ne m'en avait parlé. Je ne le referrai jamais. Les baleines remontent le fleuve pour son plancton dans cet espace étroit mais parfois ce sont 50 zodiac sonores et qui sentent la gazoline qui stagnent en surface et qui se ruent sur le moindre jet d'eau. Résultat, nous les dérangons profondément et elles forcent sur leur apnées. Face à ces mammifères majestueux de la taille d'un étage d'immeuble nous apparaissons vraiment comme des parasites. J'étais écoeurée de ce business. Si ces êtres qui m'ont profondément touché m'ont transmis un message c'est celui-là et je vous le délivre à mon tour. Renoncez pour préserver.

 

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Jonquière

 

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Lac saint-Jean, une petite mer intérieure de 50 kms de long et lieu de vilégiature

 

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Sur la route de l'Anse Saint-Jean

 

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Grues, oies et outardes se partagent le ciel en cette saison. Leurs chants dessinnent leur migration. Leur présence est saisissante.

 

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Expérience d'un train à l'ancienne. Une micheline à deux wagons et très peu de voyageurs.Ambiance Dead Man au ralenti entre Joncquière et Montréal...des vues stupéfiantes empreintes d'une forme sauvage de désolation sous les premiers flocons...

 

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Montréal au l'orée de l'hiver au Mont Royal

 

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Une boucle bouclée que ce retour à a ville après un été indien qui fait franchir les saisons

 

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De ce voyage je garde en mémoire les rencontres humaines et mes hôtes de choix.

Ici un troc avec Linda Harvey, un soir où les distributeurs de monnaie refusèrent ma carte alors que je voulais rester un peu plus  dans   ce coin de paradis qu'est Tadussac. La photographie s'avère un moyen décidément très pratique en pareil cas. Photo donc de "Couette et Café " à Tadussac contre nuit d'hôtel et petit déjeuner

 

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Retrouvailles avec mon bon ami Benoît Labbé rencontré sur la côte Ouest en British Columbia sur Galiano island en 1998 et 2003. Nous prenons un bon petit déjeuner au marché Jean Talon et vivons de nouvelles aventures sur cette côte Est canadienne

 

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Reçue par Michel Gaultier, très bon photographe québécois que j'avais reçu 10 jours en France deux ans auparavant, je séjourne chez lui à Montréal puis à Lotbinière à 75 kilomètres de la ville de Québec où il travaille dans un parc magnifique. Si j'arrive juste à temps pour attraper les érables phosphorescents le 5 octobre, nous progressons jusqu'au Saguenay, chez son ami Luc Choquette, ex-professeur d'arts plastiques et photographe à Joncquière d'où nous partons pour le Lac Saint-Jean, L'anse Saint-Jean, puis Tadussac et ce sont les mélèzes aux aiguilles multicolores rytmés par les boulots aux tronc blanc zébrés et aux feuilles d'un jaune incandescent qui seront les derniers à braver l'hiver.

 

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Michel Gaultier

Expérience inédite de ce photographier mutuellement en action.

 

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Luc Choquette qui m'accueille 10 jours. Nous faisons de la photo tous les jours dans une quête d'esthètes renouvellée. C'est très enthousiasmant et un travail qui pourrait se rapprocher de celui de l'écrivain.

 

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Dernière étape, 10 jours chez le photographe Frédéric Deschêne qui m'offre aussi l'hospitalité du côté du quartier Papineau à Montréal. Il travaille comme caméraman à la  télévision Radio Canada et je deviens son assistante sur la remise des prix de l'Adisq. Une expérience amusante où le tapis rouge est déroulé pour les célébrités québécoises du monde de la musique. Nous nous faisons aussi des escapades photographiques en duo avec portraits de chacun, ce qui est assez rare du fait de notre posture habituelle derrière l'objectif.

Un immense merci à tous pour ce séjour photographique d'un mois et demi.

 

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Merci Frédéric pour cette série de photos dont celle avec ta féline.

 

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Pour finir, petite série d'auto-portraits comme un témoignage d'une tranche de vie déjà révolue et une touche d'humour local avec ce texte...

 

Chronique Québécoise

 

La maison de Joncquière prend des allures rigolotes depuis quelques jours. Luc, mon hôte, essaye de parler avec l’accent français et moi avec un accent québécois ; autant dire que nos échanges ne sont pas tristes. Nous nous niasons mutuellement et allègrement. Voyez déjà dans cette phrase les prémices d’un mix de langage qui va avoir la peau dure au retour, je le sens ! Déjà mes A deviennent des moitiés O et des moitiés A ce qui me rend légèrement plus crédible (très légèrement).
Inutile de dire que nous les Français, comme un peu partout dans le monde d’ailleurs, sommes considérés comme des suffisants, des arrogants, des snobinards, des pédants de 1ère classe. Peut-être que devenir un temps experts de rien au milieu de nul part nous ferai du bien…
Du coup, le père de Luc, pourtant féru de littérature française, avait coutume de ridiculiser le Français en prononçant l’histoire qui suis avec emphase. Apparemment typique d’un joke des années 40, il s’agit de la rencontre entre un français dit « cultivé » et un bucheron québécois :

«  Le Français :
- Si vos forets sont si denses et vos panaches si abondants, comment font les orignaux pour circuler ? 
Le québécois :
- Vas dont chier ! »

Echange subtile s’il en est, il dépeint le tableau avec précision.

Pour ma part, je me suis essayée à un premier essai, mais peut-être faut-il être en immersion depuis trois semaines pour en saisir pleinement la substance…je la soumets à votre appréciation :

«  Aujourd’hui, on a ben eu du fun, j’ai chauffé mon char après avoir faite le full. La lumière était écoeurante et on a flippé en ostie toastée des deux bords. On a capoté, c’était sauté. « Tabarnacle, tabarnouche, tabarouette ! C’est-on écrié.
Luc, bon chum à mouai, m’a dit : « Ta connais-tu la chanson québécoise de Richard Desjardin « Tu m’aimes-tu » ?
Les yeux ben rouverts, j’ai écouté la chanson « Tu m’aimes-tu » au lieu d’caller l’orignal et de checker les outardes. Tantôt, j’ai quand même vu un oure au boute du chemin et là j’ai réalisé que m’a vie c’était po d’la marde *.
Puis, suis allé à une parté mais j’connaissais parsonne. J’ai faite d’mon best pourtant pour rencontrer l’monde. Y parlaient des grosses poches qu’on pas d’problèmes avec les gugus dispendieux et qui sont faite bosté. Ciboire, Saint-Cibol ! As-tu d’jà vu des choses de même touai ? ça a po d’allure, ça po d’bon sens ço. Etaient bonnasses pourtant ces gars la et leur blonde avaient pas l’air de crasseuses, c’était po du genre à camper en masse mais y faisaient po d’histoire. J’aimais bien les niaiser et jaser avec eux. Quand t’es tanné d’kekun pi quit colle aux fesses, tu lui dis « Tasse toi Tabarnacle ! ».
Icit là, va neiger et j’va rentrer chez nous. Présentement, ce qui m’chicotte c’est :
« Tuque ou bonnet d’laine ? » Parcequici j’gèle facilement d’la tèète. J’ai d’la misère avec ça car j’ai pris une marche et j’suis brûlée. Faut encore que j’fasse de l’épicerie et puis après c’est beau. Plus tard j’va m’reprendre avec un nouvel ami qui travaille comme cameraman dans le culturel pour la chaîne nationale de TV Radio-Canada. C’est pas pire car j’vais être stagiaire sur le gala de l’ADISQ **. »

Que les patriotes Québécois comme Français ni voient aucune offense, c’était Juste pour Rire *** !

Justement pour continuer ce jumelage Québec/France et à l’approche des morosités de saison, nous avons fait un tour du côté des humoristes de nos pays, histoire de sécréter les bonnes hormones.
Petite liste à propos, pile dans le thème…

Puisque nous étions tous deux prof d’arts plastiques et que nous comparions les contenus de nos cours.

Côté Québécois, j’ai découvert un sketch de Stéphane Rousseau qui caricature un latino et le Devos local, le génial SOL, qui avec l’autre clown GOBELET animait une émission pour enfant « La boîte à surprises ».

Question musique maintenant, c’est avec Isabeau et les chercheurs d’or que je reviendrai sur le sol français. De la country bien locale et très bien jouée. Nous avons décrypté le fameux Richard Desjardin et nous sommes retournés à «Woodstock » avec John Mitchell, célèbre chanteuse et peintre de l’Alberta.

Côté littérature, je n’ai toujours pas commencé le Michel Tremblay acheté en France, mais cela ne serait tarder. Son titre est prophétique et caractérise ce voyage jusqu’alors : « Au hasard la chance ».

C’est pas pire, non ?

Merci de m’avoir lu.

Byebye

Bonjour !

Sandra DAVEAU


* Titre en vogue de Lisa Leblanc « Ma vie c’est d’la marde »
** Gala de l’ADISQ, ce dimanche 27 octobre à Montréal, Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (dans le genre de l'Eurovision)
*** Festival Montréalais d’humour

 



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