Le grand amour qui fût célébré ce 25 octobre 2014 à Montbazon. Du rayonnement de ces jeunes mariés nous pouvions percevoir un accomplissement. Une rencontre lors de leurs études avait rapprochée ces deux polytechniciens de nationalités différentes. Si Ioana est Roumaine, Guillaume lui est français. Vivant et travaillant aujourd'hui à Londres, c'est notre belle terre tourangelle qui a su rallier familles et convives pour un Mariage qui allait mêler plusieurs traditions. Il est vrai que le somptueux Château d'Artigny a plus d'un charme à délivrer lorsqu'il s'agit de célébrer une union. Telle une perle ostentatoire et imposant d'élégance, il jaillit de ses 1300 hectares de parc et de foret. Il est le lieu qui coupe le souffle. Construit entre 1919 et 1928, il n'en est pas moins d'un style 18ème comme le voulu François Coty, célèbre parfumeur qui en initia la construction. Ce sont 5 étoiles qui brillent dans les yeux de ceux qui le choisissent pour de somptueuses fêtes et un bonheur pour la photographe Montbazonnaise que je suis. La cérémonie Orthodoxe qui se déroula dans l'église de Montbazon a eu tout d'originale pour nous. Lors de notre premier rendez-vous au Château d'Artigny nous passames en revue toutes les étapes d'une telle célébration religieuse dont il a fallu intégrer les rituels avec un prêtre venu spécialement de Paris. A noter tout d'abord, la présence aux côtés des futurs époux de leur parrain et marraine, sensiblement du même âge qu'eux. Deux autres jeunes femmes allaient porter les bougies, allumées au long de la cérémonie. Une décoration florale sobre et subtile était aussi de circonstance. Des chants du début à la fin, saisissants comme seuls peuvent l'incarner des voix inspirées, allaient donner le ton. Peu de paroles prononcées par les époux eux-même mais en roumain et en français par le Père Iulian Nistea à la fois solennel et rempli d'une grand joie. En premier lieu, les alliances furent portées par l'adorable petit neveu de Guillaume, elles furent présentées aux futurs époux et passées au doigt par la marraine de Ioana et le parrain de Guillaume sous l'œil bienveillant du Père Iulian Nistea. Des lectures, des nappes d'encens et des couronnes apparurent du tissus brodé de fil d'or qui entouraient les mains des jeunes époux. Chacun en fût coiffé et fût invité à partager le biscuit et le liquide sacré. Les six personnes allaient communier avant de s'élancer en procession joyeuse en cercle autour de l'autel. Puis le temps vint d'embrasser la couronne et de s'en départir. Enfin, la dernière partie de cérémonie fût marquée par le baiser des époux et les salutations de tous les membres de cette célébration. Le retour au Château d'Artigny, où avait eu lieu les préparatifs, entre le Spa et les suites, se fit à bord d'une somptueuse Bentley noire. L'ovation des convives fût totale, le château en arrière-plan idéal pour les photographies de groupes. Juste ce qu'il était nécessaire de lumière subsistait pour une séance de couple aux alentours du grand bassin fleuri rose et sous les grands cèdres du Liban. Le Château d'Artigny ne serait ce qu'il est, sans son escalier monumental, offrant une forme spiralée en plongée, parfaite pour la dernière image de cette promenade romantique. Quelques notes jazzy de piano nous appelèrent à rejoindre les réjouissances. Le cocktail au Champagne, issu de la famille de Guillaume, avait pour lieu la Rotonde et son exceptionnelle voûte peinte. Cet autre espace incontournable du Château d'Artigny, n'est pas sans rappeler la fête costumée du Grand Meaulnes écrit par Alain-Fournier, dont la publication précéda de six années seulement la construction du château. Délicieux moments d'échanges entre la famille venue de Roumanie, de Lorraine, les amis de Londres aux nationalités multiples, palabres dans les salons adjacents...une ambiance particulière régnait dans le Château d'Artigny, ce soir là entièrement privatisé pour l'événement. Il ne restait qu'à parfaire le tableau par des mets raffinés servis sur fond de musique classique. Une projection, concoctée par le frère de Guillaume, amena éclats de rires et connivences à ce dîner aux chandelles. Une lampe, spécialement conçue aux États-Unis pour les jeunes époux et leur grand jour, amena sa touche personnelle à cette ambiance tamisée, feutrée, où les visages s'apprivoisent et se devinent. L'entrée fracassante d'une pièce montée tout feu tout flamme allait donner le coup d'envoi du bal. A l'heure des pas de la première danse, méticuleusement répétés et harmonieux au moment voulu, la fête pût alors s'exprimer totalement et basculer dans la plus pure fantaisie. Une tradition roumaine de l'enlèvement de la mariée allait pimenter la nuit. A sa disparition, le jeune marié désemparé n'avait d'autre chance de retrouver sa belle que de réaliser avec succès un gage. Le défi, lancé à son esprit érudit par sa jeune et non moins intelligente épouse, fût le suivant : faire devant tous une déclaration d'amour en roumain ! Joli pied de nez, puisqu'il ne resta qu'avec une chaussure à la main et un micro. Mais Ioana avait bien choisi son prince, il réussi l'exploit bien sûr et leur étreinte n'en fût que plus belle. HAPPY END Prestataires : Cérémonie Orthodoxe : Père Iulian NISTEA Lieu de réception : le Château d'ARTIGNY Reportage photographique : Sandra DAVEAU Pianiste et DJ : Christian JAMET Robe de la mariée : Justin ALEXANDER
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